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DEUX FRÈRES NÉO-NAZIS VIOLENT UNE PETITE FILLE : ILS VOULAIENT FAIRE ACCUSER DES ÉTRANGERS

Deux frères, dont un a des croix gammées tatouées sur le corps, ont été condamnés vendredi à Caen (Calvados) à 6 et 15 ans de prison pour le viol d'une collégienne de 12 ans, crime dont ils ont voulu faire accuser des étrangers.

L'affaire remonte au 19 octobre 2004. Ce soir-là, dans la région de Vire (Calvados), des parents donnent l'alerte après la disparition de leur fille de 12 ans, qui n'est pas rentrée du collège. Celle-ci est retrouvée quelques heures plus tard. Devant les enquêteurs, elle avoue avoir été enlevée puis violée dans une voiture.

Près de 13 ans plus tard, ce vendredi, deux frères ont été condamnés à 6 et 15 ans de prison par la cour d'assises de Caen. L'aîné, Frédéric Goeller, âgé aujourd'hui de 47 ans, a été reconnu coupable de l'enlèvement et du viol de la jeune fille. Décrit comme un proche des milieux d'extrême droite, l'homme affiche des tatouages représentant des croix gammées sur plusieurs parties de son corps. Son cadet de 36 ans, lui, a été condamné pour complicité.

L'ADN a fini par parler

Cette affaire a bien failli n'être jamais résolue. Par manque d'éléments, elle avait même été classée sans suite en 2007. Sept ans plus tard, elle a finalement rebondi. À la suite d'un braquage manqué sur un chauffeur routier, les deux frères sont interpellés en juin 2014.

Au cours de leur garde à vue, des prélèvements ADN sont effectués. L'un d'eux, celui de l'aîné, correspond à ceux relevés dix ans plus tôt dans l'affaire de la Vire. Confondu, il avoue le viol et affirme qu'il avait tenté de «donner une connotation politique au viol en le maquillant en crime anti-français, commis par un étranger».

Aujourd'hui, le frère aîné «ne revendique rien à travers cet acte, sinon la honte profonde de l'avoir commis», avait déclaré jeudi devant des journalistes, juste avant l'ouverture du procès, Me Olivier Pacheu, l'avocat du principal accusé. «C'est quelqu'un qui a été proche de groupuscules extrémistes plutôt d'extrême droite. C'est surtout quelqu'un qui était perdu et a cherché là une sorte de famille.»

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