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12 Juin 2019
Al-Khwarizmi
Les sciences arabes jouent un rôle considérable dans l'histoire universelle du savoir : du VIIIe au XVe siècle, elles contribuent très largement à son développement, et posent ainsi les bases de la science moderne. Les mathématiques sont une des disciplines les plus marquées par cette période.
Les mathématiciens arabes ont révolutionné leur science : sans eux les mathématiques modernes n'auraient pas vu le jour.
L'algèbre esr la branche des mathématiques qui a le plus évoluée par le travail des penseurs musulmans. L'algèbre consiste à résoudre des opérations dont il manque un ou plusieurs chiffres, les inconnues. Ainsi 25+ X= 584 est une équation dont l'inconnue est appellée X. Si cet exemple est basique, ce concept mathématique qui permet de retrouver la valeur des nombres inconnus, est fondamental car il ouvre grandes les portes de nouveaux concepts. Ainsi il permet de concevoir un système sans limite et sans représentation graphique. D''autres constructions mathématiques en découlent comme les nombres irrationnels, les nombres amicaux ou encore la trigonométrie du mathématicien Al-Battani avec entre autre, les concepts de sinus et de tangente fondamentaux en astronomie.
Développée ensuite par les Occidentaux, l'algèbre est avant tout arabe. Pour l'anecdote, le terme d'algèbre est un terme arabe, il vient de "al-jabr" qui signifie réunion.
C'est à partir des travaux du Grec Diophante d'Alexandrie, que l'algèbre a pour la première fois, au IXe siècle, été théorisée dans le manuel du mathématicien Al-Khwarizmi, intitulé Kitab fi'l-jabr wa'l-muqabala. Egalement auteur du premier traité établissant le système à 10 chiffres, il pose dans ce second ouvrage les fondamentaux de l'algèbre avec par exemple une méthode pour résoudre les équations du second degré.
L'âge d'or des mathématiques arabes voit sa fin au milieu du XVe siècle, notamment avec la mort du savant Al-Kashi à qui l'on doit les 16 premières décimales du nombre pi.