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6 Janvier 2021
D’une banalité si conternante qu’elle permettrait à toutes les classes de toutes les maternelles du pays de lui intenter un procès pour plagiat.
D’une bêtise si crasse, que cette pauvre femme s’est arrêtée à sa première idée : décliner le mot «paix» en quelques langues et quelques graphies.
Première idée qu’il faut, bien sûr, impérativement dépasser, pour commencer à entrevoir ce que pourrait être une démarche véritablement créative, véritablement artistique.
Parfois la forme parvient à sublimer la pauvreté conceptuelle, l’idée. Il n’en est rien avec Clara Halter dont la maîtrise technique, l’imagination, l’originalité et l’inspiration sont aussi inexistantes que le néant. De plus, son association avec l’architecte lourdeau Jean-Michel Wilmotte, ne fait qu’ajouter des tonnes de béton, la laideur du blockhauss sans son utilité, à sa propre insignifiance.
L’antithèse parfaite du magicien Tadao Ando, capable de sublimer ce matériau industriel. De lui insuffler la légèreté du vent et la finesse de la dentelle, de celle qui tisse les rêves. L’essentiel aussi, la lumière, le fol espoir, celui de la paix entre les hommes.
Infiniment plus émouvantes que la prétention imbécile de Clara Halter, ces créations d’une école maternelle des Pyrénées Orientales.